Un Assassinat qui nous parle de Résurrection

 

Funérailles du père Octavio Ortiz; Troisième dimanche du temps ordinaire; 21 janvier 1979; Lectures : Jonas 3,1-5,10; I Cor 7,29-31; Matthieu 1,14-20.

 

 

On accepte ce monde nouveau par la conversion.

 

Comme un prêtre pauvre est beau lorsqu’il se présente devant Dieu, ayant renoncé à tout avec l’humilité d’un paysan qui se glorifie d’être ce qu’il est, humble et pauvre, pour avoir su se rendre plus accessible à tous ceux qui désirent rencontrer dans cet Évangile qui possède les caractéristiques du pauvre, du nécessiteux, le grand message que Dieu apporte pour sauver le monde : l’usage des biens de la Terre, chez un converti, saint Paul nous l’a enseigné dans la lecture d’aujourd’hui (1 Co 7,29-31).

 

La raison de cette conversion, c’est parce que l’on ne peut pas servir deux maîtres. Il existe un seul Dieu et ce Dieu véritable nous demande de renoncer aux biens de la Terre lorsqu’ils se convertissent en péché ou c’est le dieu argent qui nous oblige à tourner le dos au Dieu du christianisme. Et pourquoi désirent-ils un dieu de dos au vrai Dieu? Plusieurs critiquent cette Église, ils tuent le père Octavio et tous mouvements qui tentent d’éliminer les idoles des faux dieux et qui tentent de nous enseigner le Dieu véritable. […]

C’est aujourd’hui alors qu’il est devenu dangereux d’être prêtre que nous recevons le plus de vocations dans notre séminaire. […]

 

Toute vocation est un agent de changement dans ce monde où le péché est intronisé. Cette communauté qui a fait cette réflexion à la lumière de la Parole de Dieu, vit dans un monde où le péché est intronisé et c’est la lutte du Règne de Dieu. 21/01/79, p.134-135, VI.