La Messe Unique
20/03/77, I-II, p.6
Le désir humain du bonheur
L’enfant prodigue c’est chacun de
nous, c’est le peuple, c’est celui qui recherche souvent de fausses
libérations, c’est celui qui est à la recherche du bonheur parce que Dieu nous
a créés pour le bonheur et la félicité. Ainsi il quitte la maison de son père,
comme le fils insensé, pour trouver son bonheur dans le monde, vivant dans
l’opulence, dans la vanité, dans le désordre et le libertinage et il ne
rencontre rien d’autre que le vide. Quelle belle image de l’être humain à la
recherche du bonheur hors de Dieu! Cherchant du travail, il ne rencontre rien
d’autre qu’un emploi de gardien de porcs. C’est ainsi que sont plusieurs
hommes, comme des gardiens de porcs, adorateurs des fausses idoles, gens qui ne
peuvent remplir leur cœur avec les biens de ce monde. […]
La Parole de Dieu fait appel aux
humains afin qu’ils comprennent que c’est en elle seulement que se trouve la
solution de tous les problèmes : politiques, économiques et sociaux, qui ne
vont pas se résoudre avec des idéologies humaines, avec des utopies terrestres,
avec des marxismes sans horizon, avec l’athéisme qui prétend se passer de
l’unique force. La seule force qui puisse sauver est Jésus qui nous parle de la
véritable libération. 20/03/77, p.7, I-II.
Problèmes du monde et solutions du
Christ
Le Pape Paul VI dit : « Que
ne soit pas freiné ce désir d’évangéliser l’homme avec ses inquiétudes
d’aujourd’hui, que cela ne soit pas freiné par ceux qui ont perdu la
sensibilité envers les problèmes actuels de ce monde, mais que cela ne serve
pas de prétexte non plus à ceux qui veulent introduire dans l’Évangile du
Christ, des solutions qui ne sont pas chrétiennes. » Ici, nous avons le
sain équilibre de l’évangélisation. Que personne n’empêche cette Parole qui est
celle que l’Église prêche pour dire aux humains qu’il y a une espérance dans
l’Église, mais que celle-ci ne doit pas être manipulée par personne. Que nul
n’abuse de notre parole en voulant justifier avec l’Évangile des doctrines qui
ne sont pas du Christ. 20/03/77, p.8, I-II.