Festin de Dieu avec les hommes
Vingt-huitième dimanche du temps
ordinaire; 15 octobre 1978; Lectures : IsaĂŻe 25,6-10a; Philippiens
4,12-14,19-20; Matthieu 22,1-14.
La crise qui prépare l’avènement
définitif du Règne de Dieu, une crise suscitée par l’opposition croissante des
chefs juifs, est annoncée par le Maître Divin lui-même dans ce qui va couronner
cette section, le discours eschatologique (Mt 22,1-14). Le Christ est dĂ©jĂ
entré à Jérusalem et ces épisodes ont lieu peu avant sa mort. Dans une lutte
oratoire avec ceux qui s’opposent, dans les faits, au Royaume de Dieu.
S’adressant aux dirigeants juifs, Il leur dit qu’à cause de leur opposition
orgueilleuse, Il va leur enlever le Règne pour l’offrir aux Gentils. C’est comme
s’Il leur disait : il est encore temps, ouvrez-vous à la conversion. Quelle
responsabilité terrible est celle des dirigeants des peuples parce que ce sont
eux qui conduisent le peuple. C’est pourquoi je voudrais que ma parole en tant
que dirigeant spirituel, vous la compreniez dans le même sens où l’Évangile se
situe. Elle doit choquer; elle ne peut pas plaire Ă tous; il y aura ceux qui la
rejetteront et le Christ nous donna l’exemple. Ceux qui Le rejetèrent furent
précisément les dirigeants qui accusaient le Christ d’être en train de
dénaturer l’histoire d’Israël; et le Christ ne la dénaturait pas; au contraire,
Il l’orientait vers sa destinée véritable. C’étaient eux qui la faussaient.
Il est nĂ©cessaire de se situer Ă
cette époque pour comprendre le langage actuel de l’Église, un langage qui
n’est ni politique, ni subversif, qui ne recherche pas la rébellion. C’est un
langage qui prêche l’amour en disant au peuple : c’est par-là que nous
devons aller. Et je dis à ceux qui essaient d’orienter l’histoire vers un autre
but qu’ils sont en train de fausser le chemin. 15/10/78, p.241-242, V.
Nous sommes, par ailleurs, Ă la fin
de l’année liturgique. Déjà , dans les premiers jours de décembre, à la fin de
novembre, va débuter l’année liturgique avec le premier dimanche de l’avent.
Nous devons nous y situer comme l’étudiant qui, à la fin de l’année scolaire,
recueille les fruits de ses Ă©tudes lors des examens finaux, de sa graduation,
lors des fêtes de promotion. Grâce à Dieu, que pour nous aussi, ces derniers
dimanches marquent cette préoccupation, celle du gradué qui se prépare à ses
examens finaux, lorsqu’il fait des insomnies et qu’il étudie pour décrocher son
diplôme, mais l’année liturgique est bien davantage qu’un diplôme académique.
Quelqu’un me réjouit beaucoup lorsqu’il me dit que : « mes homélies
du dimanche étaient comme des cours universitaires ». Je n’ai jamais
prétendu faire une telle chose, mais être un humble catéchiste, un
évangélisateur du peuple, rien de plus. Mais il est certain que l’humble chaire
de l’évangélisation vaut beaucoup plus que toutes les chaires des sciences des
hommes, parce qu’elle enseigne à l’humanité le vrai sens de la vie, ses
véritables relations avec Dieu, ses responsabilités dans la société, c’est cela
que nous tâchons de faire. C’est pourquoi je vous avise que nous sommes sur le
point de terminer l’année liturgique avec saint Matthieu et que débute déjà une
autre année. Comme celui qui donne un autre cours, avec un autre évangile, mais
c’est toujours le Christ qui est le maître.
Maintenant nous comprenons comment
l’Évangile n’est pas le même, d’une semaine à l’autre, du passé et du futur.
Oui, l’Évangile est le même, mais le contexte historique où on l’interprète est
bien distinct entre celui de la communauté où saint Matthieu réfléchissait pour
écrire son Évangile et le contexte actuel de notre communauté diocésaine ou en
d’autres lieux, qui sont en syntonie pour méditer ce même message de Notre
Seigneur JĂ©sus-Christ. VoilĂ pourquoi nous avons coutume de faire la chronique de
la semaine, et il m’est pénible de le faire parce, que non seulement nous
devons évoquer cette vie simple, florissante, et fervente de notre Église, mais
également le contexte de l’opposition, de persécution, de mauvaise
compréhension qui encercle notre communauté qui désire vivre et s’orienter
selon le Christ. 15/10/78, p.242-243, V.
Maintenant, je voudrais seulement
extraire de la lecture de la Parole de Dieu, ces trois pensées sous le titre
que j’ai choisi pour cette homélie : Le festin de Dieu avec les hommes. Ma
première réflexion est : Dieu prépare un festin avec les hommes; ma
seconde réflexion est : Dieu fait de l’Église la messagère de son festin
pour tous les êtres humains; et ma troisième réflexion : Tous les êtres
humains sont invités, mais tous ne furent pas dignes de l’invitation.
1) Dieu prépare un festin et le motif
c’est qu’il célèbre les noces de son Fils
Quelle belle façon de s’exprimer ont
saint Matthieu et ses premiers chrétiens, sur le mystère de la Rédemption des
hommes et des femmes, et sur le mystère de l’Incarnation. La Rédemption est une
initiative de Dieu qui veut sauver l’humanité de sa chute dans le péché, et
faire de cette humanité pécheresse, une épouse pour son Fils. Le moment où le
Verbe s’est fait chair dans les entrailles de Marie est le moment des
fiançailles entre Dieu et l’humanité. Ce fruit des entrailles virginales de
Marie est la représentation de l’humanité, dit le petit catéchisme, à ce
moment, Dieu créa un corps humain auquel Il infusa une âme humaine, mais pour
une personne humaine, Il ne lui donna rien de moins que celle de Dieu. Nous
tous, lorsque nous avons été conçus dans le ventre de nos mères, nous avons
reçu ces trois éléments : corps, âme et personne. Mais notre personne
n’est pas divine et c’est cela la grande différence avec ce produit des
entrailles de Marie. En tant que corps et âme, le Christ est l’égal de nous
tous, Il ne possède pas une chair différente des autres humains; c’est un homme
comme les autres. Mais cette chair est assumée par sa personne divine et c’est
pourquoi cet homme est Ă©galement Dieu, parce que la personne de Dieu soutient
tous les actes spirituels et corporels de Jésus-Christ. C’est ce que les
théologiens appellent l’union hypostatique, parole grecque qui signifie
personnel. Hypostase veut dire personne, union dans la personne du Verbe.
C’est le festin que le Seigneur
célèbre avec les humains. Les prophètes l’annoncèrent avec une figure si
poétique comme Isaïe (25,6) dans la lecture de ce matin : « Sur ce
mont, Je vais cĂ©lĂ©brer avec tous les peuples – remarquez l’Incarnation dĂ©jĂ
étendue à tous les peuples – un festin de mets succulents, un festin de vins
anciens, de viandes moelleuses et de vins généreux. » Ce sont des images
matérielles pour exprimer ce que nous, chrétiens rachetés, nous avons dans
notre Église : la grâce de Dieu, les charismes, la richesse de son pardon,
l’allégresse de la conscience tranquille, la vocation suivie avec fidélité.
Tout cela est supérieur à une messe servie avec des vins et des mets généreux.
La Messe de chaque dimanche, ne nous apparaît-elle pas, même si nous ne servons
pas ni vin ni viande, comme lorsque nous sortons de la cathédrale, nous sortons
comme ceux qui sortent d’un banquet de roi. Plus qu’un roi, nous avons été en
présence de Dieu et ceux qui y étaient préparés se sont avancés à recevoir le
pain céleste, le banquet du Roi qui célèbre les noces de son Fils. Qu’elle est
belle, la communion, qu’elle est belle, l’eucharistie!
Et ce même prophète, se rapportant
des images matérielles à la signification spirituelle de ce festin de Dieu
utilise cette belle expression (Is 25,7-8) : « Il a détruit sur cette
montagne, le voile qui voilait tous les peuples et le tissu tendu sur toutes
les nations; Il a fait disparaître la mort à jamais. Le Seigneur Yahvé a essuyé
les pleurs sur tous les visages, Il ôtera l’opprobre de son peuple sur toute la
Terre, car Yahvé a parlé. » N’est-ce pas pour chanter un chant d’espérance
et se remplir d’optimisme, savoir que ce christianisme nous vient du Christ au travers
de la Vierge Marie
et s’incarne dans tous les humains qui ont la foi est une présence d’un Dieu
qui nous est promise? Non, mes frères, le Salvador n’a pas à vivre toujours
ainsi. Il arrachera ce voile d’ignominie qui recouvre tous ses peuples. Il
essuiera les pleurs de tant de mères qui n’ont déjà plus de larmes d’avoir tant
pleuré, parce que leurs fils sont disparus. Ici aussi, Il enlèvera la douleur
de tant de foyers qui souffrent. En ce dimanche, Il enlèvera le mystère de la
séquestration d’êtres chers ou l’assassinat ou la torture ou le tourment. Tout
cela ne vient pas de Dieu. Le festin de Dieu viendra. Espérez l’heure du
Seigneur. Ayons foi; tout cela passera comme un cauchemar de la Patrie et nous
nous réveillerons au grand festin du Seigneur. Remplissons notre cœur de cette
espérance. 15/10/78, p.246-247, V.
2) L’Église, messagère du festin de
Dieu
Comment le Salut peut-il exister en
dehors de l’Église? Le Concile dit : « Tous ceux qui sont arrivĂ©s Ă
connaître l’organisation de l’Église catholique en tant qu’instrument où sont
réunis tous les instruments du Salut, ne l’acceptent pas avec tous ses moyens,
ne peuvent se sauver. » […] Le Concile dit également : « Tous
ceux qui ignorent, sans faute, l’Évangile du Christ et son Église, mais qui
recherchent, malgré cela, Dieu d’un cœur sincère et s’efforcent, sous
l’influence de la grâce d’accomplir les œuvres de sa volonté, connue par le
moyen de leur conscience, peuvent atteindre le Salut éternel. »
« Comme il est consolateur de penser que même ceux qui, non pas par
mauvaise volonté, mais par ignorance, ne connaissent pas ces moyens que
l’Église leur offre, mais qui s’efforcent de vivre honnêtement, saintement. La
Grâce de Dieu ils la recevront par des chemins qui ne sont pas ceux des
sacrements de l’Église. Ils recevront la grâce, l’Esprit saint, le Christ parce
que, sans le Christ il n’y a pas de Salut. C’est pourquoi ils le connaĂ®tront Ă
leur manière. » Ce sont là les messages de l’Église.
Je vais vous citer la seconde lecture
de saint Paul (Ph 4,12-14,19-20) parce qu’il s’agit là du modèle des messagers
de l’Église. Je vous ai déjà fait mention du contexte dans lequel fut écrite
l’épître que nous venons de lire depuis trois dimanches, l’épître de saint Paul
aux Philippiens a été écrite en prison. Paul est effrayé comme tous les
prisonniers. Que vont-ils faire de moi? se demande-t-il. Il est cependant
rempli d’une grande confiance. Il remercie les Philippiens qui lui ont envoyé
une aide économique par l’entremise d’un chrétien. C’est alors qu’il prononce
cette parole que nous avons lue aujourd’hui : « Je vous remercie
d’avoir partagé avec moi au moyen de cette aumône, les tribulations, mais avec
une saine indépendance des biens matériels – c’est ce qu’est l’apôtre saint
Paul. Sachez que je suis entraîné à tout et en tout : le jeûne et la faim,
l’abondance et la
privation. Je peux tout endurer dans la foi en Celui qui me
réconforte. » Ou, dit autrement, merci beaucoup de me nourrir. Si j’étais
en train de mourir et que personne ne se préoccupait de moi, sachez que je me
confie dans le Seigneur et que le don que vous avez placé entre mes mains et
dont je vous remercie, je le reçois parce qu’en paiement, mon Dieu comblera vos
nécessités avec magnificence, conformément à sa richesse dans le Christ Jésus.
Quelle belle attitude que celle de
l’homme indépendant, celle de l’homme qui n’appuie pas sa prédication et son
Église sur l’argent! Cela nous coûte énormément dans notre Église. Frères,
demeurons autonomes de l’idole de l’argent, de l’idole du pouvoir et présentons-nous
au monde comme saint Paul, audacieusement libres. Remerciez celui qui nous fait
une offrande, mais sachez que cela n’est pas nécessaire, que ces dons ne vont
pas conditionner ma prédication. Merci beaucoup, sachant que je me dois à Dieu
et non à vous. Merci beaucoup, même si vous nous aviez oubliés, je vous
aimerais tout autant et je prêcherais la même chose. C’est cela en vérité, le
message du festin de Dieu. Et je voudrais invoquer cette valeur et cette
indépendance, cette audace du prédicateur authentique de Paul, pour dire à tous
les catĂ©chistes, Ă tous les prĂŞtres, Ă toutes les institutions catholiques, Ă
tous ceux qui veulent vivre une Église évangélique et authentique : soyons
indépendants non pas au sens d’être arrogants et orgueilleux, mais dans le sens
d’adorer l’unique Dieu et de placer en Dieu toute notre confiance. Je peux tout
en Celui qui est ma force. Lui oui, ma force est le Seigneur. Ma richesse est
le Christ. Mon espérance est le Seigneur, en Lui ma Patrie se sauvera. C’est Lui
que je prie, c’est en Lui que je me confie, c’est Lui que je prêche. Cela est
d’autant plus authentique lorsque vous y croyez, vous sentirez alors davantage
la richesse du festin de Dieu dans vos propres cœurs. 15/10/78, p.248-249, V.
Tant que vous unirez votre confiance
dans le Christ et votre confiance dans l’argent, vous ne jouirez pas du festin
de Dieu.
C’est pour cela finalement que je
pose cette question : qui sont les invités? Et selon les lectures que nous
avons entendues aujourd’hui, du prophète Isaïe : « Dieu prépare un
banquet pour tous les peuples et Il arrachera le voile d’ignominie qui les
recouvre. Tous sont appelés. » Et lorsque le Seigneur envoie appeler au
banquet préparé pour la noce de son Fils, remarquez qu’il y a deux appels :
un appel au peuple privilégié, Israël; mais ils ne furent pas dignes.
Souvenez-vous du contexte dans lequel nous parle Jésus (Mt 22,1-14). C’est la
dernière semaine de sa vie. C’est le sommet de la lutte, de l’antagonisme entre
le véritable Évangile qu’Il enseigne et la fausse religion que les pharisiens
et les dirigeants du peuple de Judée ont établie. Cette lutte est sur le point
d’arriver à son dénouement tragique de la crucifixion, mais le Christ ne cesse
pas de leur dire directement ce qu’Il est venu leur dire : vous n’avez pas
été dignes de l’invitation de Dieu. Ce n’est pas que l’on doit annoncer
l’Évangile aux pauvres uniquement, les riches aussi sont appelés; mais pour
comprendre cet appel, il est nécessaire d’avoir l’âme d’un pauvre et c’est cela
qui est difficile. Autonomie vis-à -vis des biens matériels afin de ressentir
l’unique nécessité de Dieu, c’est seulement ainsi qu’on peut accepter et
désirer le Règne de Dieu.
Le Christ nous donne ici la rĂ©ponse Ă
une calomnie que l’on entend si fréquemment : pourquoi l’Église ne
prêche-t-elle qu’aux pauvres? Pourquoi l’Église des pauvres? Est-ce que nous,
les riches n’avons pas d’âme? C’est certain que oui, nous vous aimons
profondément et nous désirons que vous vous sauviez, que vous n’alliez pas
périr emprisonnés par vos propres idoles. Nous vous demandons de vous
spiritualiser, de vous faire une âme de pauvre, de sentir la nécessité,
l’angoisse du nĂ©cessiteux. Alors, dit le roi : sortez sur les chemins; lĂ
oĂą se trouve le peuple pauvre, appelez-le, amenez-le ici. On remplit alors la
salle qui avait été préparée pour les privilégiés, mais ceux-ci ne furent pas
dignes. Alors, la salle se remplit de toutes classes de gens. Ici vient une
autre parabole : alors, le roi entra pour se présenter aux invités, mais il
en rencontra un qui ne portait pas un vĂŞtement de fĂŞte. Est-ce une faute de
courtoisie, pour aussi pauvre que soit un homme qui est invité à une fête de
cette classe, même si c’est avec son linge rapiécé, mais propre, on essaie de
se présenter le plus décemment possible. L’on voit que cet individu était un de
ces types qui n’accorde pas d’importance à ces attentions et cela également, ce
n’est pas de la
courtoisie. L’Église ne saurait être non plus en faveur de ce
manque d’éducation. Et le Seigneur s’adresse à l’homme qui, malgré toutes les
bontés du Seigneur d’inviter les pauvres, ne s’est pas montré digne. Le
Seigneur lui dit : « Ami, comment es-tu rentré ici sans porter de
vêtements de fête? » Il n’ouvrit pas la bouche; il n’avait aucune raison
pour s’excuser. Il avait manqué et c’est ici que vient une grande leçon.
 Le Concile Vatican II, lorsque nous avons lu
en premier ce passage, qu’en l’Église de Dieu se trouve tous les moyens pour se
sauver, ajoute ce passage terrible : « Ne se sauve pas cependant,
même s’il est incorporé à l’Église, celui qui ne persévère pas dans la charité,
appartenant à l’Église de corps, mais non de cœur. » Il ne suffit pas de
venir à la messe le dimanche; il ne suffit pas d’être appelé catholique; il ne
suffit pas d’amener l’enfant se faire baptiser, même si c’est lors d’une grande
fête de société. Les apparences ne suffisent pas, Dieu ne se satisfait pas
d’apparences. Dieu veut que ceux qui participent à son festin fassent un effort
personnel, parce que le Christ est le principal qui nous sauve, mais Il ne te
sauvera pas sans toi, disait saint Augustin. Il ne te sauvera pas sans toi,
Celui qui put te créer sans toi. Pour te créer, Il n’avait pas besoin de ton
consentement, mais pour te sauver, Il a besoin que tu utilises ta liberté, que
tu saches user de tes biens, de ta personne, de tes choses, librement avec un
sentiment de justice et de charité.
Très chers frères, c’est cela la
précieuse leçon du festin de Dieu avec les hommes. Qui sont les appelés? nous
dit en terminant l’Évangile. Plusieurs sont les appelés. Tous les peuples sont
appelés. Pour Dieu, il n’existe pas de catégories ni pour l’Église, il n’existe
pas de distinction. C’est pourquoi l’Église dérange ceux qui veulent maintenir
ces distinctions. Mais pour l’Église, il n’existe qu’une catégorie : les
justes, ceux qui accomplissent l’Évangile, ceux qui entrent au festin de Dieu
avec des vêtements de fête, avec la conversion du cœur. C’est pour cela qu’ils
sont invités au festin de Dieu. Plusieurs ne peuvent pas y entrer encore.
15/10/78, p.249-251, V.