Le Divin Sauveur du monde
Dix-neuvième dimanche du temps ordinaire;
7 août 1977; Lectures : Sagesse 18,6-9; Hébreux 11,1-2)8-9; Luc 12,32-48.
« La nuit où l’on doit veiller
dans l’attente du retour du maître, c’est l’Histoire. »
Unité de l’Histoire Profane et de
l’Histoire du Salut
Un des changements de l’Église actuelle,
c’est d’avoir aboli cette dichotomie, cette séparation entre l’Église et le
monde. Cela implique également l’unité de l’histoire profane et de l’Histoire
du Salut. Il s’était créé dans notre spiritualité, dans notre manière de penser
comme Église, une dévalorisation du monde. L’histoire profane des hommes nous
apparaissait comme un « en attendant », comme un temps d’épreuves qui
était parallèle à l’histoire spirituelle du Salut de Dieu. Il y avait une
séparation presque infranchissable entre le matériel et le spirituel, entre le
profane et le sacré. Cela avait pour conséquence une espèce de conformisme,
nous passions au travers de la vie, de l’histoire, comme au travers d’une
épreuve, et après, nous aurions droit à notre récompense dans le Ciel, le Salut
éternel. Nous cherchions à ne pas être condamnés à l’enfer. Ainsi, nous avions
l’image de l’histoire comme quelque chose qui demeurait séparée de nous.
Mais lorsque l’Église actuelle, en
approfondissant dans sa méditation, surtout dans la Parole de Dieu telle
qu’elle nous est révélée dans la Bible, parvient à découvrir que Dieu possède
un dessein pour sauver les hommes, en se prévalant pour cela de l’histoire
profane qui est l’histoire de son Peuple Israël où Il tisse son dessein de
Salut. Ce paradigme se réalise dans l’histoire de tous les peuples. L’histoire
du Salvador, avec ces processus, avec sa politique, avec ses forces et ses
lacunes, avec ses préoccupations, c’est l’histoire des Salvadoriens, et c’est
dans cette histoire que Dieu veut nous rencontrer et nous sauver. 07/08/77,
p.161-162, I-II.
La Mission de l’Église est de
sanctifier l’Histoire
C’est à partir de là , en tant que
Règne de Dieu sur la Terre, que l’Église aime cette Histoire, qu’elle aime la
patrie comme nul autre. Mais ce Règne de Dieu, elle veut qu’il se reflète dans
toutes les pages de l’Histoire. C’est pour cela, parce qu’elle s’identifie
davantage avec ce monde, avec cette histoire, que l’Église connaît les ombres
du mystère de l’iniquité qu’est le péché. Parce que si l’histoire profane pour
sa part ne coĂŻncide pas avec le Salut, avec les desseins salvateurs de Dieu,
c’est par notre faute. C’est parce que les hommes, les Salvadoriens, nous
l’avons corrompue, nous avons fait régner le péché dans l’histoire. L’Église
qui est avec Dieu, et non avec le péché, a comme mission d’extirper le péché de
l’histoire.
C’est de là que proviennent les
conflits entre l’Église et l’histoire parce que l’Église ne peut tolérer le
péché et qu’elle sait que sa mission est de sanctifier l’histoire du Salvador,
de la libérer de tout ce qui la rend esclave du péché. C’est cela, la mission
de l’Église et de tous ceux qui la forment, non seulement les prêtres, mais
vous également, chers catholiques. Les baptisés sont le Règne de Dieu.
Le peuple, précisément ce peuple qui
suit le Christ avec enthousiasme, c’est cela, l’histoire authentique. Non pas
ceux qui mettent des idoles dans l’histoire pour nous éloigner de l’adoration
du Dieu véritable. 07/08/77, p.162, I-II.
La foi d’Abraham : Commencement
de l’Histoire du Salut
Un Israélite, un humble pasteur, est
choisi par Dieu (toujours les pauvres) et à ce pasteur d’Israël, Dieu
dit : « Je t’ai choisi. Laisse ta parenté et ton pays et marche vers
la terre que je te montrerai. » Et cet homme croit. Cette parole, de ce
dimanche, est un appel à la foi et le plus beau personnage de cette foi c’est
Abraham, le Père des croyants. Parce qu’en entendant Dieu lui dire « Je
t’ai choisi, viens, Je vais te montrer une terre », il abandonne sa
sécurité, il s’en va en croyant en cette Parole, sans savoir où est cette
terre. C’est cela, la foi : croire en la Parole d’un Dieu qui ne peut pas
nous tromper. Il sait où est cette terre, moi je l’ignore, mais je quitte ma
terre, ma sécurité, mes avoirs et je vais avec Lui. C’est ainsi que commence le
pèlerinage de la foi, sans destination précise. Mais la destination la plus
sûre c’est la Parole de Dieu et Abraham marche sans but, seulement guidé par
Dieu.
Le Seigneur va lui exiger une autre
épreuve. Il lui a promis qu’il aurait une descendance nombreuse où seraient
bénies toutes les nations du monde. Mais Abraham est déjà vieux et sa femme,
Sara, est stérile. C’est impossible! Cependant, Dieu l’a dit, et il croit. Et
un jour, la stérilité de Sara est fécondée d’un fils, Isaac. Abraham saute de
joie parce que de ce fils va descendre le peuple que Dieu lui a promis. C’est
pourquoi cela paraît si absurde lorsque Dieu demande à Abraham de lui sacrifier
son fils Isaac. Mais Abraham, obéissant, va avec son fils sur la montagne. Il est
disposé à planter son poignard pour sacrifier son propre fils, celui de tous
ses espoirs. Parce que dit saint Paul (He 11,1-2)8-9) en commentant ce
moment : « Abraham sait que Dieu est même capable de ressusciter les
morts. » C’est la foi dans l’impossible. Et ce moment, où Abraham va tuer
son fils et où Dieu le retient parce qu’il ne désirait qu’éprouver sa foi, Paul
le compare à la foi des chrétiens qui croit dans Celui qui est mort sur la
croix, qui ressuscita et qui vit. Isaac est la figure du Christ mort, parce que
Dieu le voulait mort et ressuscité, parce que Dieu Lui a rendu la vie.
Abraham est le premier croyant du
mystère pascal. Ce fils qui représente tous ses espoirs est presque surgi de la
mort, mais un mort qui est ressuscité et qui vit pour les siècles. Ainsi, la
foi d’Abraham est le signe de notre foi et quand il meurt sans avoir connu la
terre que Dieu lui avait promise. Ses fils, les patriarches de l’Ancien
Testament, vivent de cette foi, ils savent que Dieu ne peut trahir sa promesse.
Cela apparaît comme une illusion au milieu des peuples profanes, mais cette foi
est ce qui donne consistance Ă cette histoire. 07/08/77, p.163, I-II.
Dieu sauve son peuple
En Égypte, un prisonnier descendant
des patriarches, devient le principal protagoniste de l’histoire d’Israël.
Observez comment Dieu mène l’Histoire non seulement de son Peuple Israël, sinon
de l’Égypte également, parce qu’en ce pays va débuter un autre précieux
chapitre de l’histoire : Moïse. Ce dernier est le confident de Dieu qui
lui a dit : « J’ai entendu la clameur de mon peuple, Je veux le
délivrer. Tu vas te présenter devant le Pharaon pour lui dire de laisser sortir
mon peuple vers la terre que Je lui ai promise. » Jusqu’à quand Dieu
va-t-il accomplir cette promesse faite à Abraham? Il n’existe pas encore de
terre pour eux en ce monde, cependant la foi d’Israël continue d’espérer, mais
déjà on entrevoit la liberté d’un peuple opprimé. Et malgré l’insignifiance de
Moïse lorsqu’il demande « Qui suis-je pour me présenter devant le Pharaon? »,
qui possède tout ce pouvoir politique, avec son armée, avec ses chars,
l’omnipotence humaine devant la petitesse humaine, ce sont là les moments de
l’Histoire de Dieu.
L’espérance et la foi animent Moïse,
et Dieu est avec ce peuple. Commence alors le récit de l’Exode, le second livre
de la Bible. Lisons-le. Dans les moments de répression au Salvador, sur notre
Terre, ne désespérons pas. La situation d’Israël en Égypte était beaucoup plus
difficile. L’Exode est le chant de victoire de Dieu. La première lecture
d’aujourd’hui, celle du livre de la Sagesse, capte précisément ce moment où, en
cette sainte nuit, l’ange du Seigneur va passer en faisant périr tous les
premiers-nés d’Égypte pour châtier le crime de ce pays.
Frères, il n’y a pas de crime qui demeure
impuni. Celui qui blesse par l’épée périra par l’épée, a dit la Bible. Tous ces
outrages du pouvoir de la patrie ne peuvent demeurer impunis. Et l’ange
exterminateur passe par les terres d’Égypte et cette nuit il y eut des
lamentations dans les foyers de ce peuple parce que Dieu châtia les crimes du
Pharaon. Comme apparaît terrible l’autorité lorsqu’elle n’accomplit pas son
devoir, quand elle veut faire prévaloir la force des armes contre l’impuissance
des peuples désarmés. Israël au grand complet se lamentait et c’est alors que
débute l’exode de ce peuple opprimé et le livre sacré que nous avons lu
aujourd’hui nous raconte cette nuit sainte. Le livre de la Sagesse (18,6-9)
nous rapporte qu’en cette nuit Israël sentit que Dieu accomplissait sa promesse.
C’est ainsi qu’ils initièrent la célébration pascale. Cette nourriture faite de
laitue amère et d’agneau fut le premier repas pascal. Depuis lors, tous les
ans, Israël célèbre cette nuit de la liberté qui fut transmise aux chrétiens
par le Christ. C’est la Pâque chrétienne qui continue d’être le souvenir d’un
peuple opprimé que Dieu libère par son espérance et sa foi dans le Seigneur.
07/08/77, p.163-164, I-II.
Dans le Christ, le Salut est offert Ă
tous les peuples
Dans le Christ se réalise l’histoire
de tous les peuples. Bienheureux les peuples qui accueillent le Christ comme
leur Rédempteur. En Lui, s’accomplit la promesse faite à Abraham. En Lui, se
réalise la liberté faite par Moïse. En Lui, s’accomplissent tous les prophètes
et tous les patriarches. Ce peuple que Dieu promit Ă Abraham et que celui-ci
commença à chercher sans but, guidé uniquement par la foi en Dieu, c’est le
peuple d’Israël que Moïse conduit à la Terre promise. Celle-ci n’est pas tant
un lieu gĂ©ographique qu’un peuple de saints, de prophètes, qui parviendra Ă
fleurir dans une vierge qui sera mère et demeurera vierge, Marie. De ses
entrailles naîtra enfin la promesse faite à Abraham, le Rédempteur véritable
non seulement d’Israël, mais de tous les peuples : le Christ notre Seigneur.
07/08/77, p.164-165, I-II.
La Foi et l’Espérance Sauveront le
Monde
Ce que veut faire la Parole
d’aujourd’hui, c’est semer la foi et l’espérance dans chaque cœur. C’est
pourquoi l’espérance doit être, avec la foi, ce qui distingue les véritables
catholiques, de ceux qui ont perdu la foi et l’espérance et qui ont mis leur
confiance dans les choses de la Terre. Ce n’est ni le pouvoir politique, ni la
sagesse des hommes et de la technique, ni la toute-puissance de l’argent, qui
sauveront le peuple. C’est cette foi dans la petitesse et dans l’humiliation du
Christ qui le sauvera. C’est l’espérance dans le Tout-Puissant, cette foi en
Dieu Notre Seigneur qui nous sauvera. Aucune révolution de la Terre qui prétend
construire un monde meilleur en se fondant sur la haine, sur la violence, les
séquestrations, les ressentiments, ne pourra advenir au véritable Règne de
Dieu. Dieu ne marche pas par lĂ , sur des mares de sang et de torture. Dieu veut
régner sur des chemins propres d’espérance et d’amour.
Très cher peuple salvadorien, que les
fêtes patronales du Divin Sauveur éveillent en nous la foi d’Abraham,
l’espérance de Moïse, la foi et l’espérance du peuple, qui même au milieu de
l’oppression, se confie dans le Seigneur. Le Seigneur vient, Il viendra à son
heure, non lorsque nous le voulons. Vivons cette espérance.
Il existe un très beau chapitre du
Concile Vatican II qui m’apparaît le plus beau commentaire de ces lectures
d’aujourd’hui (Lc 12,32-48) lorsque le Christ Notre Seigneur nous dit que le
Règne des cieux est semblable à celui qui veille et qui attend le maître qui
doit venir. Malheur à celui qui ne prend pas garde en cette nuit, s’il croit
que le Seigneur ne viendra plus et qu’il se met Ă frapper tous ceux qui sont Ă
son service en se sentant propriétaires de la maison alors qu’il n’est qu’un
simple serviteur. Quand le Seigneur viendra, Il le surprendra parce que
celui-ci n’est pas le maître de la maison, il n’en est que le serviteur. Par
contre, bienheureux seront ces employés fidèles qui se seront préparés et qui,
selon la mode ample des vĂŞtements orientaux, se seront ceint la taille afin
d’être prêts au travail, de sorte que lorsque le Seigneur arrivera, ils
n’auront qu’à courir Lui ouvrir la porte et à Le servir. Bienheureux dit le
Christ, parce que le Seigneur Lui-même sera leur serviteur en se réjouissant
d’avoir des employés si fidèles. 07/08/77, p.165, I-II.
Nous espérons la Plénitude du
Seigneur
Cette nuit, l’attente de ce matin,
cette espérance de la venue du maître, c’est l’Histoire du monde. Le Concile
dit : « L’Église qui initia il y a déjà vingt siècles dans le Christ
ressuscité, la rénovation du monde, espère la plénitude de cette perfection
dans la venue du Seigneur. » N’oublions pas, chers catholiques, que nous
sommes les serviteurs qui vivent dans l’attente du Seigneur qui doit venir.
Puisse Dieu que cela ne soit oublié de personne. Ni non plus de ceux qui se
croient les maîtres du monde parce qu’ils détiennent les pouvoirs entre leurs
mains. Eux aussi sont les employés du Seigneur qui va venir et l’Évangile de ce
matin se termine sur cette terrible sentence : « À celui qui a été
confié davantage, qui possède de plus grandes responsabilités, il sera demandé
davantage, il sera jugé avec une plus grande sévérité. » Celui qui a reçu
davantage et qui aurait pu rendre heureux le monde avec ses biens, mais qui ne
vécut qu’égoïstement, s’illusionnait comme le mauvais serviteur qui se sentit
propriétaire de tout ce dont il avait la charge. Il rêvait et le jour du réveil
viendra et il se retrouvera devant le vrai propriétaire de toutes choses, face
au maître des peuples, face au Seigneur de l’Histoire.
Nous espérons, mais cette espérance
n’est pas une illusion. Le Concile nous invite à donner raison de notre
espérance. Ce n’est pas une espérance irrationnelle. Ce n’est pas une espérance
qui prêche le conformisme : « Conformez-vous et vous connaîtrez le
bonheur dans le Ciel. » Ne prêchez pas ainsi l’Évangile, celle dont les
lectures d’aujourd’hui (Sg 18,6-9; Heb. 11,1-2)8-9; Lc 12,32-48) nous donnent
le sens eschatologique. Non pas comme saint Matthieu, le premier évangéliste
qui nous présente également cette eschatologie, cette venue du Christ, mais
comme s’il ne se préoccupait pas de ce côté de l’Histoire. Par contre, saint
Luc qui écrit dans un environnement païen, où l’on donne sens aux choses
présentes, continue de leur donner de l’importance. Ces choses sont belles,
l’or et argent sont précieux. Cette ambition, cette autorité, ce pouvoir, tout
cela a de la valeur, mais saint Luc nous dit : « Oui, cela a beaucoup
de valeur, mais usez-en comme quelqu’un qui un jour devra en rendre
compte. » C’est ce qu’affirme le Concile qui a cherché à dialoguer avec le
monde présent. Il dit à celui-ci : « Oui, toutes ces choses sont
précieuses. L’amour du mariage est beau. La beauté des créatures, Dieu nous l’a
donnée. Tout cela est magnifique seulement si cela possède le sens de la
transcendance, d’un Dieu qui les a créés et à qui il nous faudra rendre des
comptes pour l’usage que nous aurons fait de ces choses. 07/08/77, p.166, I-II.
Espérer et construire le Règne de
Dieu
Cela est si vrai que le jugement
final ne sera pas uniquement celui de la conduite individuelle de chaque homme.
Il nous sera également demandé des comptes sur le péché social, de ce péché qui
naissant dans le cœur de chaque homme, se cristallise dans des situations
injustes, pour être châtié non seulement dans la personne qui le commet, sinon
dans la société qui a fait de ce péché un péché social. Il en est de même pour
le bien. La vertu d’un individu ne sera pas uniquement récompensée chez lui,
mais dans l’heureuse société qui reflétera sur cette Terre le Règne de Dieu.
C’est pourquoi nous vous invitons à travailler pour un monde plus juste, plus
équitable, où nous nous sentirons tous de véritables fils de Dieu en pèlerinage
vers le Règne. Il ne s’agit pas là d’une espérance ingénue qui croit qu’en ce
monde les hommes et les femmes vont construire ce monde définitif. Pour
l’Église, cela n’existe pas sur cette Terre. Elle demande que se reflète, dans
l’histoire, ce monde dĂ©finitif que nous espĂ©rons. […] Le Règne de Dieu est dĂ©jĂ
venu, il est présent dans votre cœur. 07/08/77, p.166-167, I-II.
Notre Espérance est la Véritable
Réalité
Le Christ vit mes frères. Le Divin
Sauveur du Monde n’est pas une illusion dans la piété du cœur. C’est un
personnage, Dieu-homme qui vit, centre de l’Histoire, et qui nous pousse tous Ă
construire un monde qui soit véritablement digne de cette vie qui ne périt
point. En
Lui est notre espérance.
Oui, on se moque de nous, comme je
sais qu’ils rient en torturant nos catéchistes et nos prêtres. « Où sont
tes espérances? » leur demandent-ils. Et ils croient que les fusils et les
coups de pieds qu’ils leur donnent sont plus forts que l’espérance que leurs
victimes portent en leur cœur. L’espérance demeurera après tout cela. Tout cela
sera englouti dans les eaux de la Mer Rouge comme cette armée qui se croyait
toute puissante devant le Peuple de Dieu.
L’espérance du Seigneur chanta la
victoire dans ce chant de MoĂŻse : signal de la victoire Ă©ternelle que tous
pourront chanter si nous vivons vraiment dans l’humilité d’Abraham, de Moïse et
de tous les saints qui ont vécu sur la Terre en sachant qu’en Jésus-Christ
ressuscité a déjà été décrétée la transformation du monde et que personne ne
pourra l’arrêter. 07/08/77, p.167-168, I-II.